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Lamour
ne disparaît jamais.
La mort nest rien !
Je suis seulement passé dans la pièce dà
côté.
Je suis moi, tu es toi ; ce que nous étions lun
pour lautre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu mas toujours donné,
parle-moi comme tu las toujours fait, nemploie
pas un ton différent, ne prends pas un air solennel
ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme
il la toujours été, sans emphase daucune
sorte, sans une trace dombre.
La vie signifie ce quelle a toujours signifié,
elle est ce quelle a toujours été :
le fil nest pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce
que je suis hors de ta vie ?
Je tattends
Je ne suis pas loin, juste de lautre côté
du chemin.
Tu vois, tout est bien
Canon
I. Scott-Iolland
La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer
que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous
quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ? oh non, c'est nous
qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté
de nous, sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe,
mais eux nous voient.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés
sur nos yeux pleins de larmes.
ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles,
ce ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux
consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette
présence réelle et ininterrompue de nos morts
chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante,
que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés,
ni même absents, mais vivants près de nous,
heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce
changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme,
ni une tendresse de leur cur, ni une préférence
de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds
et doux sentiments, grandis de cent coudées.
La mort, pour les bons, est la montée éblouissante
dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.
Monseigneur
Bougeaud
évêque d'Angers
Ne
pleure pas si tu maimes !
Si tu savais le don de Dieu et ce cest que le Ciel !
Si tu pouvais dici, entendre le chant des Bienheureux,
et me voir au milieu deux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux
les immenses horizons et les nouveaux sentiers où
je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté
devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Quoi
? tu mas vu
tu mas aimé
dans le pays des ombres
et tu ne pourrais ni me revoir, ni maimer
dans le pays des immuables réalités ?
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens
comme elle a brisé ceux qui menchaînaient,
et quand, un jour que Dieu seul connaît et quil
a fixé
ton âme viendra dans le Ciel ou la précédée
la mienne
Ce jour-là, tu me reverras et tu retrouveras mon
affection purifiée.
A Dieu ne plaise quentrant dans une vie plus heureuse,
je sois infidèle aux souvenirs et aux vraies joies
de mon autre vie et sois devenu moins aimant !
Tu me reverras donc, transfiguré dans lextase
et le bonheur,
non plus attendant la mort,
mais avançant, dinstant en instant,
avec toi, dans les sentiers nouveaux de la Lumière
et de la Vie !
Alors
essuie tes larmes et ne pleure plus
si tu maimes !
Saint
Augustin
Quest
un Esprit ?
La croyance populaire limagine comme une forme vaporeuse,
floue et blanchâtre, toujours effrayante. Il nen
est rien. LEsprit est un être ayant un corps
fluidique, invisible sauf pour bon nombre de ceux qui sont
doués dune aptitude spéciale : les médiums.
Quest le corps fluidique ?
Il est lune des deux enveloppes qui entourent lâme
pendant la vie. Cette enveloppe est légère
et indestructible. Lautre est le corps, lourd et grossier
qui sera détruit à la mort.
Cette enveloppe fluidique ou périsprit est le lien
qui unit lâme au corps. Lunion âme,
périsprit et corps matériel constitue lHomme.
Au moment de la mort, lâme abandonne son enveloppe
corporelle détruite; elle conserve son enveloppe
fluidique ou périsprit. Ame et périsprit séparés
du corps constituent lEsprit.
Le tombeau est la sombre reliure de deux livres : le
livre de la vie terrestre qui se ferme, et celui de la vie
spirituelle qui souvre, et lEsprit libéré
continue à vivre dans un autre Plan.
Les
Esprits peuplent lespace, et constituent un monde
invisible qui nous entoure, au milieu duquel nous vivons,
et avec lequel nous sommes constamment en contact.
Extrait
d'Ephphata
Avant-propos
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Ces
dialogues vous sont offerts avec l'autorisation de Philippe
Ragueneau et l'approbation de Catherine Anglade sa femme
décédée.
Extraits
«
Je m'installai sur la terrasse qu'une brise légère
s'évertuait en vain de rafraîchir. Gros-Mimi
lui, dormait dans le bureau dont j'avais fermé tous
les volets. Je m'avisai alors que je n'avais pas aperçu
Petit-Lulu depuis mon retour. Or, par les grosses chaleurs,
lui aussi se met au frais
Je le cherchai dans toute
la maison. Puis, dans les taillis et les sous-bois où
parfois il s'abrite
Il n'était nulle part.
Je confiai mon inquiétude à Catherine.
« Prends la voiture, me dit-elle.
- Pour quoi faire ? S'il dort dans un fourré, ce
qui est probable, je ne le verrai pas de la route.
- Prends la voiture.
- Voyons, il ne va jamais aussi loin !
- Prends la voiture.*
- Bon, puisque tu insistes
»
J'allai quérir ma clé de contact et j'ouvris
ma portière. Un miaulement rauque et pitoyable me
fit bondir ! Il était là, le pauvre Lulu,
tassé entre les sièges, dégoulinant
de sueur de la tête aux pattes
De toute évidence,
il avait sauté dans le coffre à mon insu et
depuis dix heures du matin, il cuisait là, en plein
soleil, dans cette voiture transformée en étuve
où la température devait avoisiner les 60
°C ! Il a bu d'un trait deux bols d'eau, puis il s'est
couché pour se lécher les pattes dont les
poils étaient agglutinés.
L'autre
côté de la vie
Extraits
ndlr
: il semblerait que Catherine ait dit « dans
la voiture » et non, « prends la voiture ».
Là sont les limites de la médiumnité
semi-mécanique auditive : le médium répète
ou retranscrit ce qu'il entend, un mot pouvant être
pris pour un autre
Dans certains Centres spirites,
certains médiums retranscrivent fidèlement
ce qu'ils entendent de l'esprit qui communique mais beaucoup
se permettent de changer -voire d'occulter- des mots soit
parce qu'ils ne correspondent pas à leur vocabulaire,
soit parce qu'ils les estiment dérangeants. Le fait
de changer des mots peut avoir pour conséquence de
changer le sens de la phrase.
On retrouve les mêmes limites dans la voyance : "on
me dit que
" on ne sait jamais qui "dit",
ami ou ennemi, la "voyante" ne voyant pas l'entité
qui s'exprime, ne peut la décrire ; on ne sait non
plus jamais si la voyante dit vraiment tout ce qu'elle entend
ou voit, et s'il n'y a pas, quelquefois, interprétation,
surtout si elle demande rétribution pour son travail.
La médiumnité mécanique évite
ces inconvénients puisque le médium est passif :
l'entité -ou esprit- guide lui-même la main
du médium pour ce qui est de l'écriture automatique
ou, plus rare, se sert des cordes vocales de celui-ci, on
appelle cela une incorporation (La voix et les gestes sont
différents). Le message est authentique, c'est vrai,
mais il y a de toute façon, danger car les entités
lisant en nous comme dans un livre ouvert, on ne sait jamais
si l'auteur avoué du message n'est pas un usurpateur
dont le but est de nous induire en erreur
ou de "rire"
de notre crédulité.
Alors, méfiance !
Il
m'arrive pourtant, d'hésiter à l'appeler,
la sachant fort occupée, et à des tâches
autrement plus exaltantes que les miennes, j'ai des scrupules
à la déranger. Chaque fois elle me rassure :
- « Tu n'es pas le seul à éprouver cette
crainte. Nombreux sont les terriens qui s'imaginent qu'en
nous appelant, ils nous tirent du paradis par les pieds,
nous arrachent à notre bonheur ou retardent notre
épanouissement. Rien n'est plus faux. Accompagner
votre fin de séjour sur terre, vous réconforter
par notre présence dans les instants de détresse
et de solitude, vous conseiller et vous aider chaque fois
qu'il est nécessaire, cela fait partie aussi de notre
rôle et n'empêche nullement notre lente et lumineuse
montée vers un total accomplissement.
- En te souhaitant toujours aussi proche, je te prive d'un
supplément de bonheur ?
- Non, ne crois pas cela. Le bonheur intense, immense qui
nous submerge dès notre arrivée ici, nous
est donné une fois pour toutes. On n'est pas plus
heureux dans les états spirituels supérieurs,
mais simplement plus épanoui. Ce degré supérieur
d'épanouissement tient au fait que l'on en sait davantage,
que l'on comprend mieux la nature et les desseins de Dieu
et que sa présence pèse plus lourd en nous.
Sois rassuré : je retarde un tout petit peu
ma maturité spirituelle, mais je ne suis pas moins
heureuse que je ne le serai plus haut. » Et puis
c'est ce que nous avons voulu : continuer à
vivre ensemble. Rassure-toi, je suis immensément
heureuse, même quand je suis dans ma maison avec toi.
Je l'ai aimé cet endroit, et j'y suis toujours bien.
Tu veilles d'ailleurs, à le tenir impeccable.
Et puis, pense donc ! C'est moi qui t'accueillerai quand
tu viendras me rejoindre
- Ça, c'est une idée qui me plaît bien !
L'autre
côté de la vie
Extraits
« Quand tu m'as dit, à une heure du matin :
tu peux lâcher la rampe
ne lutte plus
Laisse-toi aller, je t'ai écouté. Et soudain,
je me suis comme dédoublée
Je ne souffrais
plus. J'avais quitté mon corps et je le voyais de
très haut, comme quelque chose qui m'était
étranger, mais toujours moi, cependant
- Etais-tu allongée au-dessus de lui ?
- Je ne sais pas
Je ne crois pas
Il me semblait
que je n'étais qu'un regard. Je me voyais, je voyais
Thérèse qui ne pouvait s'empêcher de
pleurer. Je voyais Mimi qui réclamait à manger,
pour changer
Je me sentais incroyablement légère,
mais aussi affreusement triste pour toi qui connaissais
les premières minutes d'une vraie solitude. Et je
ne pouvais pas te parler, te consoler, te dire que je resterais
près de toi comme je te l'avais promis. Je ne parvenais
pas non plus à me détacher tout à fait
de mon corps, comme si un fil me retenait à lui -un
fil de vie
- Quand je levais les yeux, je ne voyais
pas les poutres du salon, mais une blancheur nacrée,
un peu laiteuse, comme je n'en ai jamais vu. J'avais aussi
perdu la notion du temps
- Ton coma profond a duré plus de trois jours. Tu
n'as pas quitté le salon ?
- Je ne le pouvais pas. Je ne pouvais pas bouger. J'ai vu
le matin éclairer doucement les meubles et les objets
au-dessous de moi, et toi qui venais voir si cette enveloppe
où je n'étais plus, respirait encore
Mais tu avais compris. Tu savais que j'étais ailleurs
Je t'ai entendu faire du café dans la cuisine
Lulu a sauté près de ma forme, mais il est
redescendu très vite
Je n'avais pas conscience
des heures qui coulaient, sans poids aucun
- Ton cur s'est arrêté de battre le 4
juin, dans la nuit.
- Oui. Assise dans un fauteuil tout près de mon lit,
la garde de nuit avait fermé les yeux. Mon petit
chat noir s'est encore une fois approché, et je lui
ai dit : "Maintenant maman s'en va, mon petit chéri
"
- Que s'est-il passé ensuite ?
- L'éclair
La vitesse de l'éclair
je n'ai eu conscience de rien, me semble-t-il. Je me suis
retrouvée ici
»
L'autre
côté de la vie
Extraits
«
- Quand je branche la télé pour regarder un
programme que je crois intéressant et que je te demande
de le regarder avec moi pour qu'on en discute après,
je te prive d'un grand moment de ton merveilleux ?
- Partager ta vie comme nous l'avons voulu toi et moi, c'est
partager aussi tes plaisirs et tes petites joies, même
s'ils ne sont pas à la dimension des miens. Et puis,
songe donc, quand je rentre "chez moi", quel éblouissement
renouvelé !
Je me prive peut-être un
tout petit peu de mes grands bonheurs, mais je donne aux
tiens, en m'y associant, une amplitude qui fait ta vie plus
heureuse, plus sereine. Et là, je suis dans mon rôle,
un rôle que j'ai souhaité et demandé.
Tu comprends cela ?
»
L'autre
côté de la vie
Extraits
-
[
] Les hommes pensent, raisonnent et s'expriment avec
leurs facultés d'hommes, et ils n'en ont pas d'autres
à leur disposition. Ils pressentent les grands mystères
de la Création, mais ils n'ont, pour les expliquer
ou tenter de le faire, que des mots de terriens issus de
cerveaux de terriens. [
] Je t'ai dit que je me trouvais
dans le « premier cercle de lumière
»
- Un de mes lecteurs parle de « sphères de
lumière »
- Pourquoi pas ? De toute façon, sphère ou
cercle, ce sont des vocables déformants. Image pour
image, je préfère parler de cercle
Mais
comment échapper aux problèmes de vocabulaire
? Les mots dont tu te sers ne peuvent en aucun cas, s'appliquer
à l'univers qui est devenu le mien. Ils le travestissent,
le maquillent ou le trahissent inévitablement
A propos de ces « sphères » ou «
cercles » en fait, il ne s'agit pas de lieux, mais
d'états spirituels. Nous passons d'un état
d'initiation et de compréhension à un autre
qui lui est supérieur jusqu'à la lointaine
étape finale qui est le face-à-face avec Dieu.
De la même manière, convient-il de relativiser
les notions d' « enfer » et de « purgatoire
». L'enfer est un état de désespoir
lorsque le nouveau venu découvre qu'il sera privé
de Dieu. Et le purgatoire est un état de remords
et de repentir
L'important est de savoir que nos actes
nous suivent
- L'enfer est-il éternel ?
- De toute façon, c'est Dieu qui décide de
tout. D'ailleurs je crois que je t'en dis déjà
trop
- Non, pourquoi ?
- Parce que je ne suis autorisé à te dire
que ce qui a été dit avant moi, par d'autres
que moi. [
] Ici, je participe du ciel et de la terre.
C'est une sorte d'intermédiaire. Je peux être
près de toi quand tu le souhaites, partager ta vie,
vaquer dans l'appartement, caresser mes chats du regard,
t'aider à retrouver ce que tu as perdu
[
]
On peut descendre du second cercle au premier, ou du troisième
au second et remonter ensuite. Mais on ne peut monter du
premier au second. Jacqueline Barsac qui est « à
l'étage au-dessus » (tu vois, je mets mes mots
à ta portée) vient de temps en temps me faire
une petite visite, puis rentre chez elle. Mais moi, je ne
peux pas monter la voir
[
]
- Une dernière question : Un homme ou une femme peut-il
recevoir des messages comme ceux que tu m'adresses, sans
le truchement d'un disparu, d'un médiateur ?
- Oui, bien sûr. Les saints en portent témoignage
et ils en sont la meilleure preuve. L'Esprit-Saint peut
fort bien se manifester chez des êtres choisis pour
devenir messagers auprès des autres. De même
que la part de divin, que chacun porte en soi, peut inspirer
d'étonnantes réflexions. Mais, dans tous les
cas, il faut être extrêmement attentif, circonspect
et prudent car Satan ne se prive pas de
« communiquer
» avec certains et tout spécialement par le
canal de ceux qui font commerce de spiritisme (pas tous
heureusement !). Or, ses messages à lui peuvent être
très ambigus et revêtir toutes les apparences
du vrai et du crédible ; ils peuvent aussi mener
tout droit des âmes simples vers des sectes à
proprement parler diaboliques. Prudence, prudence ! Je ne
le dirai jamais assez ! Les authentiques messagers de la
foi et de la vérité sont extrêmement
rares. D'ailleurs ceux-là parlent peu et n'en font
jamais commerce
L'autre
côté de la vie
Extraits
Et que dire aussi à tous ceux que leur propre mort
terrorise ? Comment les convaincre qu'elle n'est que le
passage d'une courte vie terrestre semée d'embûches
et de souffrances, à une totale félicité,
dans la chaude compagnie de ceux qui les ont précédés
?
La mort n'est pas une punition mais une délivrance.
Elle ne ferme pas la porte de la vie, elle l'ouvre toute
grande. Elle n'est pas un anéantissement mais une
renaissance.
Lorsqu'elle frappe à la porte, cette mort-délivrance,
pourquoi tant de gens réagissent-ils à contresens
? Ils pleurent, alors que l'absent se réjouit. Ils
vont fleurir une tombe sous laquelle il n'y a personne.
Ils s'emmurent dans un silence désespéré
alors que les fanfares du ciel accueillent un bienheureux
Philippe
Ragueneau
L'autre côté de la vie
Et
puis, plus généralement, ce que j'ai découvert
ici, sur moi, sur les autres, sur le monde et sur Dieu surtout,
ne tiendrait pas en dix vies terrestres. Je me suis rendu
compte que ce que je ne comprenais pas dépassait
de très loin mes acquis et mes certitudes. Sur terre,
nous sommes la proie du doute, un doute qui s'applique à
tout et qui pollue tout. On doute de soi-même, on
doute de l'autre et des autres, on doute du bien-fondé
de notre existence, et on doute de Dieu, bien sûr,
dont on pense parfois qu'Il n'est que le hochet commode
et chatoyant de tous les prosélytismes religieux.
Où est le vrai ? Où est le faux ? Où
se cache la vérité ? Quand triomphe la fable
?
Mais ici, tout s'éclaire. Ici, il n'y a plus de questions,
seulement des réponses.
Catherine
Anglade
L'autre côté de la vie
Je
voudrais crier de toute la force de mes poumons, c'est mon
absolue certitude, que le grand passage n'est que joie et
apaisement. On quitte notre vie terrestre comme on se dépouille
d'un vêtement usé pour endosser une robe de
lumière et faire les premiers pas dans un bonheur
intense dont nous ne pouvons nous faire une idée.
De quoi, alors aurions-nous peur ? Et pourquoi pleurer sur
soi-même et sur l'autre ?
Philippe
Ragueneau
L'autre côté de la vie
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