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Voici quelques-uns de ces secrets sataniques, diaboliques
qui conduisent au plus profond des enfers.
- « Aime ton prochain. »
- « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais
pas qu'on te fit. »
- « Le vrai culte consiste dans les bonnes murs.
»
- « Fais le bien pour l'amour du bien même.
»
- « Tiens ton âme assez pure pour être
toujours prêt à la mort. »
- « Aime les bons, plains les faibles, fuis les méchants,
mais ne hais personne. »
- « Parle sobrement avec les grands, prudemment avec
tes égaux, sincèrement avec tes amis, tendrement
avec les pauvres. »
- « Ne flatte point ton frère : c'est une trahison.
Si ton frère te flatte, crains qu'il te corrompe.
»
- « Ecoute la voix de ta conscience. »
- « Sois le père des pauvres : chaque soupir
que ta dureté leur arrachera augmentera le nombre
des malédictions qui tomberont sur ta tête.
»
- « Respecte l'étranger, voyageur, aide-le
; sa personne est sacrée pour toi. »
- « Evite les querelles, préviens les insultes,
mets toujours la raison de ton côté. »
- « Si le grand Architecte de l'Univers te donne des
enfants, remercie-le, mais tremble sur le dépôt
qu'il te confie : sois pour ces enfants l'image de la Divinité.
Fais que jusqu'à 10 ans ils te craignent, que jusqu'à
20 ans ils t'aiment, que jusqu'à la mort ils te respectent.
Jusqu'à 10 ans, sois leur maître, jusqu'à
20 ans sois leur père, jusqu'à la mort, sois
leur ami.
Pense à leur donner de bons principes plutôt
que de belles manières.
Qu'ils te doivent une doctrine éclairée plutôt
qu'une frivole élégance.
Fais-les honnêtes plutôt qu'habiles gens. »
- « Si tu rougis de ton état, c'est par orgueil
: songe que ce n'est pas ta place qui t'honore ou te dégrade,
mais bien la façon dont tu l'exerces. »
- « Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis
et travaille ; rapporte tout à l'utilité de
tes frères : c'est travailler pour toi-même.
»
- « Ne juge pas légèrement les actions
des hommes, soit en mal, soit en bien. »
Comme on le voit, avec des secrets et des maximes semblables,
il y a de quoi faire trembler le Monde sur sa base et toutes
les foudres du Vatican ne sont pas de trop pour écraser
les réprouvés assez audacieux pour émettre
et mettre en pratique de pareilles théories.
»
L'Eglise
chancelle
Les foudres du clergé assez puissantes autrefois
pour conduire sur le bûcher quiconque ne pensait pas
comme lui sont maintenant dépouvus de toute valeur
et ne servent plus qu'à exiter le mépris (devant
de telles pratiques) et que les tortures inquisitoriales
ont été impuissantes à vaincre les
idées qui les dérangeaient
Certains prêtres intransigeants regrettent le temps
où leurs devanciers pouvaient, sur un simple signe,
envoyer les gêneurs devant un tribunal inquisitorial
où l'on se chargeait de les faire disparaître
Certains regrettent le temps où le clergé
était assez puissant pour ne pas permettre de discuter
ses enseignements sous les peines les plus graves ; Lui
qui n'a à la bouche que des paroles de violence et
d'anathème ; lui qui invoque sans cesse le doigt
de Dieu, la vengeance de Dieu, « rabaissant ainsi
le Créateur au-dessous des vices de l'humanité
»
Le clergé prêche aux autres l'humilité
mais il veut dominer ;
nul
plus que lui n'est ambitieux d'honneurs et de gloriole
Tolérer
toutes les croyances et n'en condamner aucune
Le clergé sent qu'avec l'instruction, le terrain
se dérobe sous ses pieds et voit avec rage et désespoir
ses anciens adeptes abandonner ses théories pour
se rattacher à celle de la lumière qu'il ne
veut pas voir, et de la raison qu'il proscrit.
Le
clergé prêche la pauvreté et nul plus
que lui n'est amateur de richesses, car il vend des prières
ou la bouche est tout et le cur, rien
des indulgences
inventées comme le purgatoire, des bénédictions
imaginaires et ce pour la satisfaction de sa bourse.Il vend
des reliques apocryphes.
Il
appartient bien au clergé de traiter les spirites
de secte impie, lui qui entretien l'idolâtrie par
des fétiches (Lourdes) sous formes de statues, d'images
qu'il promène processionnellement, de médailles
; tout cela à l'encontre de son Maître chassant
les vendeurs du temple, qui abusait aussi de la crédulité
publique pour s'enrichir
Au risque de faire perdre à ces terribles sectaires
une partie de l'intérêt qui s'attache à
la légende des sorciers, dont les révérends
de toutes catégories les ont gratifiés, je
me permets de dévoiler quelques uns des préceptes
spirites qui font de ceux-ci [les Spirites] des hommes si
redoutés des puissances cléricales
Jean Eriam
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